Je suis au Soudan (dans ma tête). J’y suis en anglais. La version anglaise n’a pas encore été traduite. Je suis allé au au Bélize et avant j’étais au Mali. Si j’avais une moyenne de 3 semaines de visite par pays, voilà que pous les insérer tous ces pays dans les deux langues sur les deux sites web. (letsmeetonearth.org) et (rendezvoussurterre.com) il faut y ajouter un 4-5 jours de plus.
Et je ne compte pas les journées de difficultés techniques. Pour le moment il y en a au passage de l’anglais au français. Je dois attendre avant d’ajouter au site. Je n’ai jamais été patiente. Aujourd’hui je prend la technologie comme un outil sur la route de ma sagesse. En tous cas, une nourriture de plus à ma persévérance.
Je dois admettre que j’oublie parfois de venir écrire des blogues dans les deux langues sur ce site, A d’autres moments, je veux partager les émotions que j’ai eu dans les pays revisités. Comme l’amour qu’il y avait entre les membres de la famille à Bélize. Un amour qui irait bien avec la chanson « Un amour comme le notre, il en existe pas deux. » Il y a une grande différence d’énergie quand les parents montrent l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre. Comme si cela doublait la capacité d’en verser sur les enfants.
Au Mali d’où je suis revenue avec une réflexion sur le dialogue et aussisur celle qu’il était impossible de tout comprendre. Que parfois il faut juste laisser vivre les gens avec les convictions qu’ils ont apprises dès l’enfance. J’ai mon propre lavage de cerveau que d’autres ne comprennent pas. Puis sur le silence souvent nécessaire quand on apprend à connaître l’autre. Comme ce moment dans la court au Mali quand le voisin a dit qu’il fallait battre les femmes et les enfants car ils n’avaient pas de conscience. Oui les silences sont souvent remplis et parfois très lourd.
Et le Soudan dont on parle beaucoup en ce moment à cause de la famine en Afrique de l’Est. Surtout au Sud Soudan. J’ai vu des photos d’un photographe qui s’est suicidé au retour de son voyage dans cette région du monde. Je me souviens d’avoir pleurer pendant une semaine à mon retour de ce voyage. C’est un de ces voyages d’où l’on revient avec un peu moins de foi en l’Humanité. Parfois il semble que plus rien de peu être fait. Quand la nuit tombait sur Malakal, tous revenaient des champs et rentraient dans ce village que le grand nombre de réfugiés avait transformé en ville. Les vaches aussi entraient suivies des mouches. Ensuite on mettait les mines antipersonelle sur les pistes et sur les routes. Des gens sans jambes rappelaient à tous de ne plus sortir et que nous pouvions dormir car l’ennemi ne pouvaient pas entrer sans faire de bruit.
Comment aimer la terre suffisamment pour qu’elle nous nourrissent quand le quotidien est utlisé à nourrir la haine?